lundi 28 juillet 2008

Couvent d'Henryville

Terrain : don de Joseph Gariépy
Couvent des Soeurs de la Présentation
Il sert maintenant de résidence pour personnes du troisième âge (L'Oasis).
Situé à l'intersection de la rue de l'Église et de la rue Saint-Jean-Baptiste.

Jean-Narcisse Trudel - 1er curé d'Henryville


Le 03 janvier 1833, le révérend Joseph-Jean-Narcisse Trudel, est nommé par les autorités ecclésiastiques pour diriger la nouvelle paroisse de Saint-Georges. Né le 27 avril 1804 à Boucherville, fils de Monsieur Joseph-Pascal Trudel et de Dame Marie Charbonneau, il fut ordonné prêtre le 23 décembre 1826 à Québec. Il est décédé à l’âge de 77 ans, le 19 mai 1881 à Lachine, Québec. Il quitta la paroisse le 27 octobre de la même année, un mois après avoir béni la chapelle qui servait au lieu de culte.

Albert McCarthy

M. Albert McCarthy est le fondateur de la “Rural Telephone Company of Henryville”.

L’entreprise fut rachetée par Bell Canada en mars 1961. À ce moment, elle s’appelait «Téléphone de Henryville enrg.»

En 1913, M. Albert Mc Carthy était élu maire d'Henryville.
La maison où vécut M. Mc Carthy est maintenant un salon funéraire tenu par la famille Désourdy. Elle est située sur la rue Saint-Georges.



Église Anglicane St.George

Église Anglicane dédiée par les loyalistes anglais à St.George, en l'honneur de Georges III qui fut Roi du Royaume Uni et de l'Irlande au moment où les États-Unis déclarent l'Indépendance (1776).

Cette église a été détruite mais était bâtie sur l'extrémité droite du terrain de l'actuelle coopérative agricole, sur la rue Saint-Georges.

Les maisons qui jouxtent ce terrain ont encore des pierres tombales sur leur terrain, dont la maison du Docteur Saindon, qui a été bâtie en partie à partir du presbytère de cette église.

Hotel Parker

C’est donc aux alentours de 1810 que les premiers colons anglophones vinrent s’établir sur le territoire de la municipalité d’Henryville, autour de l’Hôtel Parker, qui est l’un des relais de la Malle royale. La Déclaration d’indépendance américaine (1776) amène les loyalistes à s’établir au Canada, au nord du 45ième parallèle.

Cet hôtel n'existe plus depuis fort longtemps mais était situé face à la rue Phénix, sur la rue Saint-Georges.

Les origines de la municipalité d'Henryville

La Seigneurie de Noyan

Le 02 avril 1733, le Capitaine Pierre-Jacques Payan de Noyan, commandant du Fort Frontenac, reçut une seigneurie du Gouverneur Beauharnois. Cette seigneurie, qu’il nommera « Noyan » possède deux lieues de front sur la rivière Richelieu sur 2 lieues et demi de profondeur. (deux lieues de front, le long de la rivière Chamblee, sur trois de profondeur,à prendre depuis la petite rivière du Sud, icelle compris, en montant vers le Lac Champlain,avec l'Ile aux Testes et les autre îles, islets et bâtures qui se trouvent vis-à-vis du front du dit terrain, laquelle étendue sera bornée du côté du Nord à un quart de lieue au nord de la petite Rivière du Sud.

En 1764, quatre ans après la Conquête, M. Robert Christie, un gentilhomme anglais, acquiert de dame Catherine d’Aillebout de Mantet, épouse de feu Pierre-Jacques Payan de Noyan, la seigneurie de Noyan. Il rachètera également la Seigneurie de Bleury (Sabrevois.)

En 1780, Gabriel Christie Burton, qui fut colonel commandant du 2ième bataillon, 16e régiment d’infanterie (Royal American) au Canada et Major général dans l’armée de Sa Majesté en Angleterre, hérita de la Seigneurie suite au décès de son père. Il est à noter que lors de la Conquête, en 1759, Gabriel Christie Burton était également lieutenant–général auprès du Général Amherst lors de la Conquête.

Il léguera à son tour la seigneurie en 1799 à son fils, Napier Christie Burton, qui veillera au développement de celle-ci, notamment en confiant à son notaire, Edme Henry, le rôle de concéder des terres.

C'est ce notaire qui léguera son patronyme au village d'Henryville. Quant à Napier Christie Burton, il laissera son nom au village de Napierville. La famille Christie laissera son patronyme au village de Christieville, qui deviendra Iberville par la suite.

Manoir Christie (1835-1842) ; 375, 1ère Rue, Iberville ; style d'inspiration georgienne et américaine ; construit pour le seigneur William Plenderleath Christie, né en 1780 en Angleterre et qui hérite du patrimoine foncier de son père Gabriel Christie Burton (seigneuries de Bleury, Noyan, Lacolle, Léry, Repentigny et Sabrevois) lorsque son demi-frère, Napier Christie Burton, décède sans enfant en 1835.





Une vieille photo...


Autrefois intersection des rues St-Thomas et St-Georges, maintenant des rues Saint-Jean-Baptiste et Saint-Georges.
La maison sur la pointe était à l'époque un hôtel où des voyageurs de commerce pouvaient loger.
La maison à gauche a été déménagée vers 1915 sur la rue Saint-Georges, face à la rue saint-Paul et a servi, des années durant, de magasin général.

Bientôt 200 ans!

Mon village fêtera bientôt son 200 ième anniversaire de fondation. Un beau village, plein de mémoires et de vieux bâtiments qui témoignent de la ténacité des premiers occupants. Un village qui autrefois était divisé par les langues de ses fondateurs et qui l'est maintenant pour d'autres raisons. Plus obscures cette fois.

Aucun comité anniversaire n'a encore été mis en place. Rien.

J'ai donc entrepris ce blog pour y insérer mes découvertes henryvilloises. Peut-être que d'ici 2010, la paix sera revenue... qui sait!